Une personne souffrant de problème psychique n’est pas condamnée à une absence d’évolution de sa qualité de vie. Le changement est toujours possible. C’est ce que souligne le mouvement du rétablissement (connu aussi sous le terme anglais recovery),né dans les années 1990.  Le rétablissement est un processus qui n’ira pas en ligne droite, durant lequel l’individu va accepter ses limitations, redéfinir un projet de vie, se réapproprier le contrôle sur son propre devenir. Les aides de tout type sont précieuses, dont le soutien social dans des groupes de parole et par des professionnels.

« Le rétablissement est un processus et non un point final ou un résultat. Se rétablir ne veut pas dire que l’on est « guéri » ou simplement dans un état stable. Le rétablissement est un processus de transformation au cours duquel on accepte ses limites et découvre en soi tout un potentiel de nouvelles possibilités. (…) Le but du processus de rétablissement n’est pas de devenir normal. Le but est d’accepter notre vocation d’être humain, de devenir plus profondément et plus intégralement une personne. (…) Le but est de devenir un individu singulier, inimitable et digne de respect. » Patricia Deegan, 1995 (citée par Pro Mente Sana)

GREA : traitement et rétablissement

Site de Patricia Deegan, co-fondatrice du mouvement « recovery » (en anglais)

Article de la Revue médicale suisse : Addictions (Daeppen, 2019)

La perspective du rétablissement : un tournant paradigmatique en santé mentale (Pachoud, 2018)

Une conception élargie du rétablissement (Provencher & Keyes, 2010)