Raison d’être

La littérature internationale a démontré que les personnes en situation de handicap sont plus à risque de développer des consommations problématiques que le reste de la population. La problématique handicaps-addictions est encore peu prise en compte par les réseaux professionnels suisses, alors qu’en soit l’addiction est reconnue comme une atteinte à la santé donnant accès depuis 2019 à des prestations de l’assurance invalidité (ATF 145 V 215).

La « Collaboration Handicaps et Addictions », coordonné par le GREA a permis de créer une interface et de valoriser des outils, méthodes et documents interprofessionnels. Cela permet de proposer une offre de formation sur le sujet à la rencontre des deux thématiques afin que les professionnels et les personnes concernées soient mieux informés sur les approches entre addictions et handicaps pour aborder les questions de consommations.

Les outils disponibles

Un premier projet pilote, soutenu par Promotion Santé Suisse ainsi que l’OFSP – Office fédéral de la santé publique (Fonds de prévention des problèmes liés à l’alcool ) a permis :

• la création de ce portail Internet pour mettre à disposition des ressources
• l’adaptation au contexte Suisse d’une méthode pour le repérage et la prise en compte des addictions auprès des personnes ayant un déficit intellectuel
• la conceptualisation et la mise à disposition d’une offre de formation sur la thématique handicaps-addictions
• la création d’une charte handicaps-addictions et d’une plateforme GREA « Handicaps et Addictions » pour favoriser les échanges interprofessionnels et l’émergence d’une culture commune

Notre vision

Les institutions et professionnels du domaine handicap intègrent les addictions dans leur pratique, avec des outils adaptés et validés. A l’inverse, les compétences du domaine handicap contribuent au repérage de situation de handicaps dans le domaine addiction. Les échanges sont fréquents entre les deux domaines et axés sur l’amélioration de la qualité de vie et l’autogestion des personnes. L’autonomie des personnes est renforcée, leur santé globale est améliorée et leur recours aux soins diminué.